Histoire de Fourmi
Hum
je pense qu’il faut que je m’exprime suite aux posts d’ StL. Parce que je suis
son amie et ça me fait mal de savoir qu’elle est triste. J’imagine que les phrases du genre je suis de
tout cœur avec toi, je pense à toi sont les bienvenue mais bon ça réconforte
pas une fille. Je ne sais pas vraiment ce qu’il faut dire dans ces moments là
alors autant que je parle de moi (j’en loupe pas une lol).
Ce
n’est pas une leçon de morale ou de vie mais quand j’ai été dans la merde j’aurai
aimé avoir des témoignages de personnes qui allaient bien, enfin qui s’en
étaient sorties.
C’est
l’histoire d’une Ptit Fourmi, qui au départ était heureuse, joyeuse. Elle
vivait dans une fourmilière très accueillante, en plus elle avait eu la chance
de connaître d’autres fourmilières, l’une d’elle l’avait même adopté. PF aimait
la vie, toute jeune déjà elle avait parcouru le monde les yeux émerveillés. PF
était innocente, elle était naïve : elle était si fragile. PF était
travailleuse, elle était sérieuse même si elle savait s’amuser de tout.
Puis
un jour PF grandit, elle comprit que la vie ce n’était pas comme on lui avait
dit. Le grand fourmilier, elle y croyait plus, mais elle était toujours
heureuse parce qu’elle avait compris qu’elle pouvait penser par elle-même et
que les grandes fourmis pouvaient avoir tort. PF toujours si innocente se
permit de contredire les maîtres fourmis, ils ne furent pas très contents et
lui ont fait comprendre, ils l’a cassèrent cette PF qui pourtant avait des
résultats plutôt satisfaisants. PF commença à comprendre que la vie d’une
fourmi ce n’était pas si jolie que ça. Mais l’espoir de PF était toujours
présent, jusqu’au jour où l’une des fourmis de sa fourmilière disparue.
Ou
es-tu ? PF ne comprit pas elle la chercha, elle cria, elle hurla mais rien
n’y fit, cette fourmi était perdue à jamais, un peu comme la flamme qui la
faisait avancer. Elle n’eut plus le cœur à vivre, à penser. PF ne fut plus très
sympa, enfin à l’extérieur on pouvait croire que PF était toujours la même, à
l’intérieur c’était le chaos. PF devint égoïste, elle ne pensa plus qu’à son
propre mal, à force de se laisser envahir par la tristesse, PF se dit que la
vie d’une fourmi ne valait pas la peine d’être vécue, elle mourut enfin elle
voulut mais heureusement pour elle cela ne marcha pas.
PF
se releva de cette expérience plus forte enfin elle le crut. Pas très
longtemps, malheureusement, PF recommença à avoir peur de tout, à être triste,
à avoir une petite boule dans la gorge. PF décida alors de manger tout ce qui
passait à côté d’elle. Peut-être qu’elle pensait que cela apaiserait ses
souffrances ? Mais comme elle avait honte de tant manger, PF vomit.
Peut-être qu’elle pensait vomir le mal qui la rongeait de l’intérieur? Tout
cela était douloureux et pas sans conséquences sur le corps de PF, ce corps
d’ailleurs qu’elle ne pouvait plus supporter. Cependant la petite boule à la
gorge était toujours là alors PF se scarifia, oui c’était bon, c’était si
efficace, PF se sentait si bien dans ses moments là. Cette douleur physique
était si bonne face à cette douleur du cœur.
C’est
à ce moment là que PF eut le deuxième gros choc de sa vie, PF rencontra
l’amour, PF rencontra sa moitié, plus question de se faire souffrir. PF essaya
d’être heureuse, elle le fut et c’était si bon depuis le temps qu’elle avait
perdu ce sentiment. Mais PF n’était pas si forte que ça, elle pourrit ce bonheur
encore une fois, elle perdit sa moitié. A ce moment là PF aurait pu retomber et
sombrer définitivement mais PF se rendit compte que le bonheur, elle pouvait le
retrouver, ce n’était qu’une question de point de vue, il fallait qu’elle voit
la vie en rose. Alors PF se mit à peindre toute sa vie, elle ne fit pas dans le
détail. Aujourd’hui PF dit oui à la vie, PF est heureuse, PF est guérie. PF est
comme Candide à la fin du livre, elle jardine.
C’est
peut être un peu à l’eau de rose mais StL, cette article je l’ai écris il y a
quelques mois et il est toujours vrai. Je ne dis pas que tout ira bien dans ma
vie à présent mais en tout cas je sais que la bonne grosse merde, la putain de
tristesse qui peut me reprendre, nous prendre, un jour à cause d’événements
plus ou moins importants, je l’attends de pieds fermes et je l’attends plus
forte grâce à tous ses moments que j’ai vécus. Je te souhaite bon courage et
sache que je suis là si un jour tu vas pas bien et aussi si tu vas bien ;)
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