My trip to Beijing
Cela fait déjà une semaine que je suis allée à Beijing (Pékin). C’est vraiment une super belle ville, le moderne côtoie les monuments historiques. Enfin je vais commence par le début pour être original.
Vendredi soir, 18h je dis au revoir à mes collègues de travail, ils me souhaitent de passer un bon weekend dans leur capitale. Je chope un taxi et me voilà partie en direction de la gare de Shanghai. Je ne sais pas comment cela ce passe en Chine, j’espère que les indications dans les gares ne sont pas qu’en chinois. Ce n’est pas le cas, je trouve rapidement la salle d’embarquement. Oui les gares en Chine, c’est comme les aéroports, enfin en beaucoup moins sécurisées. Je me dirige vers le wagon auquel je suis affecté, j’appréhende un peu ce que je vais voir à l’intérieur, et j’espère surtout y retrouver, A et B (les mêmes que d’hab’), ainsi que C, D, F, trois beaux garçons. Le wagon est niquel, c’est des compartiments de 4 couchettes. Bien sûre pas de traces des cinq compères. Ils finissent par arriver quelques minutes avant que le train démarre, ce n’est pas que j’avais super envie d’aller à Beijing avec eux mais ils avaient mon fric pour payer le retour à Shanghai. Et oui, ce n’est pas comme en France ou on peut acheter des billets aller/retour, il faut acheter les billets dans la ville ou on prend le train. Le voyage ce passe bien, je discute vite fait avec mes voisins de couchette qui sont un couple de chinois, avec leur anglais approximatif et les trois mots de chinois que je connais on arrive à quelque chose. Puis je me couche assez tôt, le lendemain risque d’être chargé.
Je me réveille quelques minutes
avant d’arriver à Beijing, il est 7h30 du matin. 12h de train. La gare est
bondée, il y a des chinois qui sortent de partout. Parfois on se rend vraiment
compte qu’on est dans un pays où vivent plus de 1,3 milliards de personnes. Je
suis plutôt prévoyante, vous me connaissez mais là j’ai pas du tout pensé à
regarder ou était mon hôtel, je décide donc de prendre un taxi sachant que je n’avais
pas de carte de Beijing. Les taxis et moi, c’est une grande histoire vous le
savez, et comme d’hab impossible d’en trouver. Enfin des taxis près de La Gare de Beijing, je vous
assure qu’il y en a plein, des centaines, j’ai les photos pour le prouver,
malheureusement aucun d’eux ne voulaient me prendre. J’avais beau supplier,
impossible dès qu’il voyait l’adresse, ils me disaient quelque chose
d’incompréhensible pour moi avec un hochement de la tête de droite à gauche.
Depuis le début un gars me suivait à pied et me demandait de lui montrer mon
adresse, je le fis et il me proposa de m’y amener à pied pour 20RMB, je n’ai
pas réussi à comprendre si c’était loin ou pas, j’hésitais énormément car je me
disais il va m’amener dans une petite ruelle pour me détrousser, me violer, me
tuer. En gros je flippais mais bon je n’avais pas trop le choix alors je lui
dis ok pour 20RMB. On marche à peu près 48 secondes ce n’est pas une faute de
frappe, et je me retrouve nez-à-nez avec un chinois avec deux couteaux près à
me trancher la tête, je lui fais une prise de karatéka, je lui kick sa tête et
je pars sur ma moto … désolé je dérape en fait je me retrouve nez-à-nez avez
mon hôtel. Pas très glorieux, pas fière de moi, je m’en veux grave de pas avoir
vérifié sur une carte mon hôtel enfin je suis soulagée de ne pas mettre fait
détrousser et de me trouver à mon hôtel. Est-ce que mes négligences vont
s’arrêter là ? J’en doute, lorsque j’arrive comme une fleur à la réception
pour m’enregistrer, prendre ma clé et une bonne douche, j’apprends qu’ils ont
besoin de mon passeport. Mon passeport ? Ce petit carnet marron avec des
pages blanches et mon visa qui permet de confirmer que je suis sur le
territoire chinois en toute légalité ? Reoupssss, mon passeport, n’est pas
tout à fait en ma possession tout de suite car je n’ai pas pensé à le prendre
et il est à Shanghai. Mademoiselle, je crois que vous pouvez partir, on ne peut
pas vous donner votre chambre, je supplie, j’argumente pendant dix ans, je leur
montre ma carte d’identité française, je leur dis d’appeler mon agence de
voyage, ils me demandent d’appeler les autorités chinoises (je me sens mal car
il ne faut mieux pas trop avoir à faire avec elles), puis à force de
supplication et parce qu’il y a dix personnes derrières moi et que je ne bouge
pas d’un cran, ils me donnent ma clé, ouais c’est bon, viva la douche, sauf que
mon guide vient d’arriver et qu’il m’attend alors j’ai juste le temps de poser
mes affaires, d’oublier mon appareil photo et de partir découvrir cette belle ville
qu’est Beijing.
Je suis dans un groupe composée
d’une allemande, d’un suédois, de deux danois et de deux américains. Notre
première visite est pour le Zoo de Beijing, voir des Pandas, bon j’avoue c’est
pas le top mais bon je n’avais jamais vu de pandas en vrai, je vais pouvoir
cocher sur ma liste des choses que je n’ai jamais fait « voir un
panda ». La suite est beaucoup plus intéressante car nous sommes allés au Summer
Palace. C’est la résidence d’été de l’empereur (quand il y avait des
empereurs), il est en haut d’une petite colline. Les maisons des concubines
sont en-dessous, plus elles sont hautes sur la colline, plus les concubines
sont importantes. Il y a également un corridor qui est le plus long du monde.
Malheureusement comme beaucoup de monuments en Chine, il était en réparation,
tout doit être très beau pour le JO de 2008. Un moment alors que je me balade
dans les jardins qui sont magnifiques, je me paume un peu et je me retrouve
avec l’américaine, la vrai riche américaine, une vrai caricature, mais on
sympathise, on se raconte un peu nos life, c’est sympa et on retrouve notre
groupe pour prendre un petit bateau. La suite ce passe dans un musée de la
perle, où on à une explication sur le cycle de vie de la perle et la
fabrication de colliers. Je ne pensais rien acheter mais j’ai craqué sur un
collier en perle noir, j’ai un peu craqué aussi parce que je trouvais la
vendeuse bien et comme je pouvais discuter le prix en chinois elle m’a trouvé
sympa et m’a fait une réduction de 50%. Je sais bien que vous allez me dire que
elle doit faire ça à tout le monde, ben peut être mais bon j’aime me dire que
c’est pour une autre raison nah !
Au déjeuner, j’ai sympathisé avec
l’allemande, et c’est là que je me suis rendue compte que j’étais incapable de
parler allemand, j’ai tout oublié et limite les mots me viennent en chinois, je
suis vraiment mal parce que c’est vraiment ma matière faible pour le BTS.
L’après-midi, on c’est fait un
musée de la soie, avec la vente de tapis juste après, on m’avait prévenu que
les voyages organisés étaient entrecoupés de shopping mais bon je ne pensais
pas à ce point là. Puis ensuite on est allé au Lama Temple. Temple bouddhiste,
pleins de petites maisons bouddhiste, de vases etc… Il y a également un Bouddha
de 26m c’est impressionnant. On voit Bouddha dans toutes les positions, Bouddha
qui rit, Bouddha sévère, Bouddha qui réfléchit, enfin c’est mieux que la
dernière fois au Sri-Lanka ou j’avais vu juste la dent présumée de Bouddha. Un
moment on arrive dans une pièce avec un fauteuil, ce fauteuil est pour le Dalaï
Lama. La guide nous a expliqué que les chinois étaient tristes de savoir qu’il
évitait de venir en Chine car il se sentait menacé, cependant cette chaise
resterait pour lui et le gouvernement l’attendait avec impatience. Les mots me
brulaient les lèvres, j’avais envie de lui dire que le Dalaï Lama viendrait en
Chine le jour ou les chinois reconnaîtront le Tibet comme un état indépendant.
J’en ai déjà parlé avec des chinois qui sont très sceptiques sur le
gouvernement, mais par contre pour eux le Tibet est complètement chinois, dans
ces moments là on se rend vraiment compte de la présence du communisme.
Mon dernier jour à Beijing, nous
sommes allés à Tienanmen Square, rien de extraordinaire mais rien de savoir ce
qui c’est passé sur cette place, ça fout des frissons. En face de Tienanmen
c’est la Cité